Carnets de Voyage. Chapitre : L’ARBRE USÉ.
« Il est des arbres faits de bois, de métal et de pierre, arc-boutés par la rudesse des embruns,
Pétris de douleurs à la surface de la Terre, à supporter la déchirure des déviances de l’Humain.
Aridité de peurs et larmes, au sel corrosif de leur Mer(e), harassée elle-même des marasmes vils, avides et sans fin,
Torturés par le fruit surproduit en leur sève, d’amour vidé; épuisé même ! Mais en vain.
Hélas lointain fut le temps des rivières, serein de désirs, voguant fertile, à l’idée du Bien,
Criant vérité le mensonge puissant des chimères et l’attrait merveilleux, de la Vie, si Belle, de respect souverain.
Mais aujourd’hui, prétexte d’une cupidité délétère, de par(ts) le monde se déchirent les êtres humains,
Préférant détruire l’or de l’Eau pure et de la Terre, pour finir par mourir seuls, vides… et pour rien !
Ô Belle Bleue! Que deviendrons nous si l’avenir en ces airs, suffoquant de mensonges, d’inepties et fifrelins,
Offre comme seuls horizons: tumulte et misère… plutôt que l’Harmonie de la Vie en ton sein? »
© Copyright Photo et texte Julie MECHALI / Tous droits réservés